Lilith Artwood ; On ne choisi pas toujours ce que l'on est. { fini !

Lilith est une personne assez compliquée, si on réfléchit profondément. Elle se souviens du jour de son arrivée a Poudlard. On avait appelé son nom, et, regardant droit devant elle, elle avait marché. Après avoir chaussé le choixpeau sur sa tête, elle s'était assise, avait profondément inspiré et avait attendu. La choixpeau l'avait dit comme une personne assez difficile, avec un caractère intéressant, et il s'était déroulé une éternité avant qu'il choisisse où l'envoyer.
Il a pensé a serpentard : Lilith est une jeune fille qui sait ce qu'elle veut, un peu prétentieuse sur les bords, et qui peu se montrer méprisante. C'est vrai parait pétasse, au début, et puis ensuite on apprend a la connaître et on comprend on peu mieux pourquoi elle n'est pas dans cette maison-là.
Il a pensé a Serdaigle : Bien que la jeune fille passe pas mal de temps a traîner et a rire avec ses amis, bien qu'elle ne soit pratiquement pas dans les bouquins, Lilith fait ses devoirs tout les jours et n'a jamais de travail en retard. Elle est sérieuse et en tire du profit, en cour elle écoute et ne pense pas qu'a s'amuser. Quand il faut bosser elle bosse, et sa mémoire est pas mal perfectionnée.
Il a pensé à Pouffsoufle : Lilith est gentille, douce et attentionnée envers ceux qu'elle aime, ce qui créé un contraste assez étonnant entre sa personnalité méchante qui aurait pu l'envoyer a Serpentard. Très généreuse, quand elle était petite sa mère ne lui donnait jamais rien parce qu'elle vidait ses poches aux mendiants. La jeune fille aime rendre service, enfin je vous l'ai déjà dit, elle est adorable avec ceux qu'elle aime.
Et enfin, il a pensé a Griffondor. Parce qu'elle est courageuse, un courage immense, qu'on dirait qu'elle n'a peur de rien. Quand on lui demande, elle répond toujours avec un petit sourire en coin, qui exprime son malaise."Bien sur que si, j'ai peur, mais il faut apprendre a vaincre ses peurs pour les guérir". Bien évidemment, elle n'a que trop raison.
Lilith est aussi quelqu'un qui est très franc, sans pour autant être sans gêne et elle respecte l'intimité d'autrui. Le Choixpeau a décidé de l'envoyer a Griffondor parce qu'elle le souhaitait d'abord, et ensuite parce que son courage et sa franchise sont plus important, ce sont ses deux plus grandes qualités. Lilith est loin d'être parfaite, et souvent elle est un peu trop dans son monde, et en devient hautaine et pétasse. Ce sont ses plus grand défauts. des fois on peut vraiment dire qu'elle se la pète, et il faut la faire redescendre sur terre avec une bonne tarte dans la figure.

"Lilith ? On dirais un ange ! La peau très claire, aucunes rides, enfin, c'est normal a son âge, mais bon, pas de cerne, pas de marque spéciales ou autres... Elle me dépasse, maintenant, mais pourtant, peut-être a cause de sa finesse, j'ai toujours l'impression que c'est une petite fille fragile, une poupée de porcelaine...Non vraiment, quand elle arrive, avec un léger sourire, ses cheveux blonds voletant dans le vent, ses yeux bleus sombres pétillants, on se demande où sont passés ses ailes..."
Camarade de classe Jane :
"Pfiou cette fille je l'envie. Elle a tout pour elle ! Visage parfait, corps de rêve, cils longs... c'est pas juste ! Elle a jamais d'acné, d'appareil dentaire ou de lunettes ! Et elle a même pas fait de chirurgie esthétique ! Et tout le monde la trouve jolie, alors qu'elle est même pas le canon de beauté actuel ! Bin oui, elle a le teint très pâles, les lèvres, fines, les hanches normales... Normalement c'est l'inverse, quoi ! Je comprend pas comment elle fait pour paraître toujours aussi fraîche. J'aimerais bien être comme elle..."

Il était beau, grand et fort. Bien plus que séduisant. Mary Artwood tomba dans les bras du jeune homme comme une mouche, et elle en resta collé. Pendant une semaine ils sortirent ensemble. Ce jeune homme était en vacances chez son cousin, un ami de Mary. Ils s'étaient rencontrés en boîte de nuit, sans qu'il n'y arrive rien, d'ailleurs, mais ensuite, par pur hasard ils se sont revus dans la rue, et de fil en aiguille ils se sont rapprochés. elle eu son numéros, et quand il partit, ils étaient sortis ensemble. Et rentrés...
"Dis-moi, est-ce que tu m'aimes ?
-...
-...Allô ?
-Hum...Je t'apprécie, mais je n'ai pas de sentiments pur toi. Pourquoi ?
-...
- Allôô !!
-Je suis enceinte, pov' ***"
Elle raccrocha et s'effondra. Il ne rappela jamais. Par la suite, son cousin lui dira qu'il n'en avait rien a faire d'elle. Elle avait été séduite par un homme, comme par le diable. c'est surement a cause de sa croyance que sa fille se prénomma Lilith. Fille du diable, fille du rejet, fille du dégoût... Mary Artwood fut rejetée de ses parents. elle du déménager, loin, pour refaire sa vie. dans un appartement minuscule, mais bien trop grand pour elle seule. Elle avait tellement honte d'elle même qu'elle n'osais même pas avorter. Repliée sur elle même, c'est a peine si elle prenait soin d'elle. Ce n'est que le jour où elle perdit ses eaux qu'elle se bougea, son corps ayant perdu l'habitude de bouger, ce fut plutôt difficile.



Elle eut la chance, a l'hôpital, de tomber sur une infirmière très sympa, a qui elle se confia, et qui la réprimanda et l'aida. Lilith allait pouvoir avoir une enfance normale. Enfin... A peu près.
"Aujourd'hui, je comprend. enfin... à peu près. Je comprends ses sautes d'humeurs, mais je ne comprend pas le fait qu'elle me les fasse subir. Peu importe son passé, je suis sa fille, et elle devrait m'aimer comme je suis, qu'importe le reste. mais non. L'image de mon père est gravé dans son esprit a jamais, sans qu'elle puisse me le décrire sans pleurer. Sans qu'elle puisse me le décrire tout court, d'ailleurs. Je crois que c'est sur un coup de tête, qu'ils n'étaient pas amoureux mais que maman voulait un enfant, alors quelle n'avait pas de petit ami, et qu'ils se sont "fréquenté". Ou alors, la vérité qui me coince la gorge, celle que je voudrais refuser mais qui est une des plus probables, une qui me fait frissonner et bouder, c'est tout simplement que je suis un accident, et que je suis née par erreur. Pff, j'ai jamais eu le choix de naître ou pas. C'est pas comme si quelqu'un m'avait dit, alors que j'étais encore dans l'œuf "Bonjour ! Dans la vie, t'auras toujours le choix. Alors, là, je te propose : tu veux naître ou pas ?" En plus, j'ai jamais eu vraiment le choix, dans ma vie. J'avoue que j'ai souvent pensé a m'enfuir, souvent réfléchit a comment trouver mon père, beaucoup pleuré, sourit, hésité, mais je crois que toutes ces choses ont fait ce que je suis devenue aujourd'hui. J'ai jamais été très timide, je vous l'accorde. Rien que quand j'étais petite, j'en ai même foutu la honte a ma mère. Je me disais bien qu'avec mon père, elle devait pas bien s'entendre, alors, quand elle s'est disputée avec le facteur a cause d'un colis froissé, inadmissible patati pattata, je suis arrivée et j'ai dis : "eh monsieur, c'est toi mon papa ?" Des fois, quand ma mâchoire craque je me demande si c'est les conséquences de la gifle que je me suis prise...
Je ne connais pas mon père, et aujourd'hui je me rend compte que c'est mieux comme ça, parce que s'il était revenu, ou que je l'aurais un jour vu... enfin, je sais pas comment dire, mais ç'aurait été super bizarre ! Je vois le genre, le gars qui arrive vers moi, et qui me dit "tu me ressemble, toi, on s'est pas déjà croisé ?" "Ah bah vous êtes surement mon père." Je crois que ma mâchoire aurait été remise en place et que j'aurais plus eu besoin de rouge a joue de ma vie...
Ma mère m'aime...je crois. Des fois elle est super sympa, on joue ensemble, on s'amuse, on parle, enfin bref, comme une vraie mère, et puis parfois, voir d'un coup, juste après être gentille, elle s'énerve, elle devient froide, méchante, blessante... C'est un peu lunatique tout ça, je trouve, mais je ne sais pas quoi faire pour résoudre le problème, et même en lui ayant déjà dit ce que je pensais de son attitude, de l'injustice que c'était, et du malaise que je ressentais, rien n'a changé. Je suis consciente que le problème ne viens pas de moi, mais de mon origine paternelle."



Lilith a donc grandit dans ce monde, mélangé d'amour et de haine. Autant dire que ce n'est pas le moyen le meilleur d'élever un enfant, mais Mary Artwood s'en est plutôt bien sortie, malgré tout. Autonome, Lilith sait se débrouiller. Un des plus grand chocs émotionnel pour sa mère, qui lui a d'ailleurs causé une prématurité de cheveux blancs, si on peut dire ça comme ça, c'est bien sur Poudlard. Une école de sorciers qui s'adresse a sa fille, alors qu'elle est bien tranquillement au collège ? C'est une plaisanterie. Et pourtant, Mary croit d'abord à la lettre. Sa fille est bel et bien la fille en personne de Satan. La jeune fille ne s'attendait a rien. elle rentrait de dehors, avec son habituel sourire sur les lèvres, et salua chaleureusement sa mère. N'ayant pas de réponse, elle ne s'inquiéta d'abord pas. Sa mère travaillait souvent jusqu'à tard, avec des retardements et autres. Mais quand elle entendit du bruit, elle sourit. Sa mère, puisqu'elle n'avait pas répondu, avait peut-être une surprise pour elle ? Oh ça oui, une sacré surprise, même. Avec un air terrifiant, elle entre derrière sa fille et lui ficha la lettre sous le nez en lui demandant ce que ça signifiait. Lilith lut, et fronça les sourcils. Elle ne souriait plus. En bégayant et en s'écartant soigneusement de sa mère, qu'elle n'en avait aucune idée. Elle fut mise a la porte, traitée de tous les noms. A 12 ans. Lilith, seule avec sa lettre, marcha longtemps. Sa mère lui avait donné tout ce qui lui appartenait, ne voulant plus rien voir qui avait lien avec sa fille chez elle. Bien chargée, la jeune fille marcha longtemps, dégoutée. Un plaisantin s'était amusé a ses dépends, elle allait l'avoir. Elle marcha longtemps, cherchant une rue au nom semblable a "chemin de traverse" Peut-être que l'abruti y était. C'est en marchant qu'elle croisa un homme habillé peu communément. Amusée, Lilith le suivit, jusqu'a un bar. Elle hésita un peu, puis entra, son courage la poussant droit devant. Tout d'abord, des clients la regardèrent assez surpris par son air hébété. Un homme avait sortit un bout de bâton et avait lancé un truc avec. Comme un sort. Enfin un homme s'avança vers elle, et lui demanda ce qu'elle faisait là, qui elle était. Confuse, la jeune blonde rougit.
-Je euh... Je m'appelle Lilith Artwood et euh... ben.. j'ai reçu une lettre bizarre, et ma mère m'a mise a la porte.
Une franchise nette, Lilith n'avait pas hésité. Un des homme soupira, lui demandant de montrer sa lettre. Elle obéit, et quelqu'un lui demanda un truc, qu'elle ne comprit pas.
-Ben, t'es sang-de bourbe, euh... Tes parents sont moldus ?
- Moldus ? euh...c'est quoi?
Un éclat de rire bruyant retentit. Furieuse, elle s'énerva. C'était quelque chose, de voir une petite de 12 ans s'énerver contre des plus âgés, des adultes. Elle leur expliqua clairement qu'au lieu de se moquer d'elle, ils feraient mieux de l'aider, parce que sa mère l'avait quand même mise a la porte. Sauf qu'elle n'a pas utilisé les termes "se moquer d'elle", "feraient mieux de l'aider", et "mise a la porte". Un peu surpris qu'une gamine haute comme trois pommes leur disent ça, ils la balancèrent un peu. Elle croisa les bras et attendit. De toutes façons, elle n'avait rien d'autre a faire, s'enfuir ne lui servirait pas, et ils semblaient être au courant. Un homme s'avança et lui expliqua gentiment tout. Elle l'écouta avec attention, ses yeux gris brillant de plus en plus au fur et a mesure. Il l'aida a se repèrer, et s'expliqua professeur de cette école. Lilith fut un peu honteuse de s'être adressée de cette manière a une assemblée où il y avait des profs.



"Je suis dans le train. Je ne sais pas pourquoi je l'écris, mais j'avais besoin de l'écrire. Ma vie a changé tellement vite ! Je ne reviens pas que ma mère m'est fichue dehors. Mon père était-il sorcier ? Et du coup, suis-je sang-de-bourbe, sang-mêlée ou sang-pur ? Toutes ces histoires de sang... Bon, il faut que j'arrête de penser a mon père. Je suis sorcière, un point c'est tout. Je n'ai pas de mes copines, dans ce train. Mais il y a des filles qui ont l'air sympa. Le prof m'a donné des gros bouquins a lire, pour que je comprenne mieux le monde des sorciers, mon monde. Au début je me suis dit argh, mais en fait, ce n'est pas vraiment une histoire en continue, donc je peux lire les chapitres que je veux, ce que je veux et tout quand je veux. C'est super intéressant, je n'aurais jamais cru que je pourrais lire des pavés comme ça, avec délice. La vie est passionnante, j'arrive même a en oublier mes problèmes familiaux. J'ai écrit une lettre a ma mère, comme me l'a demandé mon prof. J'ai peur quand je pense a elle, et je préfère me reconcentrer sur ce que je vis. Je suis fatiguée, je crois que je vais dormir un peu avant l'arrivée. On arrive pas très tôt, ça va. Au fait j'ai un petit chat, tout doré, il est trop mignon, je l'adore. Je sais pas ce que va dire ma mère...Arrêter de penser à elle, j'ai dit. C'est même pas sur qu'elle me reprenne pendant les vacances. J'irais où, moi ? Je connais pas mes grands parents ni rien. A la banque, il y avait déjà un Artwood. Mais je sais pas du tout qui c'est, et même si c'est a mes grands-parents, je peux pas aller vers eux en leur disant, comme ça "salut je suis votre petite fille, celle que vous avez renié, et je suis une sorcière. Je peux vous emprunter des sous ?". ça la fait mal. Je me sens toute bizarre, entre l'extase et la dépression. Bon, je suis trop fatigué, je vais dormir."
Lilith arriva enfin a Poudlard.



"Artwood ; Lilith. "
Les anciens respectaient le silence. Certains avaient le regard brillant de souvenirs, d'autre jugeaient les nouveaux du regards. Lilith s'était mordu les lèvres lorsqu'un élève avait été appelé. Il avait mis ce chapeau étrange et vivant, puis avait envoyé l'élève a Serdaigle. Deux autres personnes avaient fait de même. C'était son tour. La jeune fille qui l'avait réveillée dans le train lui effleura le dos, et elle sourit pour le remercier, cependant qu'elle regardait droit devant elle. Elle n'avait pas peur. Elle sentait le regard du prof sur elle, celui qui l'avait aidé, et pourtant elle ne regarda que le Choixpeau ; elle n'avait pas peur de lui mais elle y allait. Elle marcha d'un pas décidé, faisant voleter ses cheveux alors que toute l'attention était centrée sur elle. Elle mit le chapeau, s'assit.
"Oulà ! "
Lilith tressaillit. Qu'allait-on lui dire ? Avait-on fait un erreur ?
"Je suis rassuré de voir que ton esprit n'est pas aussi mauvais que celui de ton père. Alors, voyons...
-Pardon ? "
Il y eut quelques rires étouffés dans la salle. Lilith avait agrippé férocement la chaise, abasourdie. Elle haletait. Son père était donc un sorcier. Il était donc un méchant, un mauvais. Et si c'était vraiment le diable ? Après tout, si les sorciers existaient ? Lilith tremblait. Elle avait envie de déchirer le Choixpeau, de hurler... Elle se contint, fixa le sol et déglutit difficilement.
"Désolé. Ne vous inquiétez pas. Et désolé pour votre mère."
Cette phrase, il l'avait prononcé de façon a ce que elle seule puisse l'entendre, et elle lui en fut reconnaissante. Il y eut un silence, elle se décontracta lentement, perturbée.
"Hummm... Un esprit complexe, j'aime ça. Intéressant défi. "
Nouveau silence ; puis :
"Le courage l'emporte, Griffondor ! "
Il y eut des acclamations, et Lilith se leva, posa le Choixpeau et rejoignit la table. En dépit des acclamations et des hourras, elle ne réussit ni a rougir, ni a sourire. Elle eu juste un petit merci timide. Etrangement, la fille qui l'avait réveillée et poussée fut dans la même maison qu'elle, et elle se sentit mieux.



" Tu ne l'as jamais vu ?
-Non, jamais. Je n'ai aucunes idées d'à quoi il ressemble, ma mère crise dès que je commence a poser la question. Même mentalement.
-Tu sais qu'il est sorcier, c'est déjà ça.
-c'est peu !
-Franchement, Lilith, pourquoi tu te prends la tête avec ça ? Tu le verras surement jamais, et c'est mieux comme ça !
-Tu vois, Pin', je me suis dit ça tout les jours depuis que je suis née, jusqu'à en devenir certaine. Et là, j'apprends que mon père était quelqu'un de mal, que je pourrais être aussi méchante que lui. Je ressemble pas du tout a ma mère. Donc si je croise mon père, ou si quelqu'un l'a déjà croisé, qu'il se rend compte que c'est mon père, qu'il voit qu'il est horriblement méchant, qu'il croit que je suis comme lui alors que moi, je ne le connait même pas , je sais rien de lui, je suis une erreur, je suis rien ! Je sais pas comment te dire, mais je veux le savoir; C'est tout, c'est... c'est comme ça, c'est trop fort. Je me sens mal, Pinny. Comment être certaine de ce que je suis, après ?"
Pinneaple ne répondit pas. Elle s'approcha d'elle et la serra dans ses bras, alors que les larmes dégoulinait sur les joues de la jeune de première année. Les vacances de noël approchaient, Lilith ne savait vraiment pas quoi faire entre rentrer chez elle, rester. Et puis cette histoire avec son père... Elle qui s'était toujours débattue se sentait se noyer.

"-Eh bien, Miss Artwood, que faites-vous a cett eheure là frapper a mon bureau ? Il y a un problème.
-Oui monsieur.
-Qu'y-a-t-il ?
-Pleins de choses, monsieur. Ma mère, mon père et noël.
-Ah.
-Avez-vous connu mon père ? Je dois le savoir, monsieur. C'est mon droit, je ne suis pas née sous X.
-Oui; Il était a Serpentard, et il n'avait que faire des règles. Il s'intéressait de très près a la magie noire et a la nécromancie.
Il avait parlé facilement, plus facilement que l'aurait cru Lilith. Elle resta figée, puis haussa les épaules. Elle ne lui ressemblait pas. Comme en devinant ses pensées, le professeur inclina la tête.
-Tu ne seras jamais comme lui, Lilith. Tes amis ne sont pas prêts a tout pour te suivre, nous avons pris des mesures. Il y a longtemps, un fâcheux évènement c'est produit..."
Il lui raconta, ainsi, que son père se moquait ouvertement des professeurs, que seul le sexe, l'alcool et la drogue l'intéressait, et la magie noire... Après l'instauration du Revival Project, il n'y avait pas de risque a ce que la jeune femme tombe dans un état comme ça. Il était tout a fait explicable que sa mère aie été abandonnée, et c'était tant mieux pour elle, malheureusement.

Après cela, Lilith su quoi dire a sa mère pour rentrer chez elle. Et si aujourd'hui elle n'est pas toujours agréable avec sa fille, loin de là, il lui arrive de la frapper sans raison ; Lilith a un toit pour l'été. Et elle s'est trouvé un boulot d'été, dans la taverne même dans laquelle elle a prouvé qu'elle n'était pas faible.

Désolée j'avais oublié qu'on avait pas le droit ><
Merci beaucoup a vous !