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 « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W

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Psyché H. Winston
Ravenclaw
Psyché H. Winston


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MessageSujet: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeDim 8 Fév - 16:10



Psyché Harvey Winston
17 ans ; 7ème année


« Psyché ; symbole de l'âme humaine
personnifiant l'expression
de ce qui ne peut être formulé»


« Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W 33vlx4w

« Je me procure un mal pour en éviter mille »
( La Place Royale, Pierre Corneille )


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    Pseudonyme ; Poon
    Âge ; 17 ans
    Comment avez-vous découvert le forum ? C'est d'abord Tif' qui m'en a parlée, puis ensuite j'ai vus une pub sur SN :]
    Comment le trouvez-vous ? Très beau <3
    Avatar ; Jamie Dornan ( je sais, il est déjà pris, mais paraît-il que le membre qui l'a ne vient plus, donc... néanmoins s'il revient, je changerais ^^ )


Dernière édition par Psyché H. Winston le Jeu 12 Fév - 2:59, édité 1 fois
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Psyché H. Winston
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MessageSujet: Re: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeLun 9 Fév - 1:49


    Chapitre un ; « Le début d’une vraie fausse histoire »


    Je me souviens de la première fois où on s’est rencontré. Oui, je m’en souviens parfaitement… J’avais 11 ans, et c’était le cinquième mariage de ma mère.
    C’était un magnifique dimanche d’été, il faisait chaud et frais à la fois. C’était un de ces beaux jours de juin où le ciel est d’un bleu clair pur et où le soleil brille de milles feux. Un temps magnifique, pour un jour soi-disant magique. Le mariage se déroulait dans le Sud de la France, dans l’une des propriétés privés du nouvel homme de ma mère. La « fête » avait déjà commencée la veille au soir, mais je n’y avais pas été, prétendant un mal de tête « vraiment très gros ». En vérité, je détestais les mariages, et je détestais l’amour, ainsi que tout ce qui s’y rapprochait de près comme de loin.
    J’avais réussis à éviter une partie de la fête, mais je n’avais malheureusement aucune excuse pour ne pas me trouver à ce mariage le jour J.

    Je ne voulais pas y aller, et pourtant, je m’étais faite toute belle pour ce jour. Car les apparences étaient le plus important pour ma mère. « Les apparences, toujours jouer avec elles ma fille, toujours ! » me répétait-elle sans cesse. Les apparences, je n’aimais pas en user, mais je n’avais pas le choix. C’était ainsi, puis c’est tout.
    Je m’étais habillée d’une belle robe blanche à frou-frou et dentelle. J’avais l’air d’une petite princesse pure et innocente. Exactement ce que je n’étais pas, mais ce que je devais être en ce jour de fête.
    « Sois belle et tais-toi. » voilà la politique de ma mère.
    Alors pour ce jour « spécial », je serais belle et silencieuse. Du moins, c’est ce que je voulais, au début.

    Après la cérémonie qui dura bien trop longtemps à mon goût, on fit place à la réception, dans un immense jardin décoré dans les moindres détails. Je restais quelques instants auprès de ma mère pour faire bonne figure, puis je me retirais tranquillement, prétextant vouloir aller jouer avec les autres enfants. En vérité, je voulais aller le voir, lui. Je l’avais remarquée depuis le début de la cérémonie, assis du côté de la famille du nouveau mari de ma mère, il était apparemment le fils unique des Winston, famille aristocrate Ecossaise. Il avait l’air légèrement plus jeune que moi, de deux ou trois ans. Brun, et des yeux bleus, voilà tout ce que j’avais pus voir de lui. Je voulais le voir de plus près. Lui parler, le connaître. Parce qu’il m’attirait.
    Alors j’ai été jusqu’à lui.
    Il était devant un buffet, à fixer une bouteille d‘alcool, sans en avoir l’air. Il portait un pantalon de costume et une chemise blanche. C’était simple, mais il avait tout de même plus de classe que tous les autres enfants et adolescents présents ce jour. Je m’approchais doucement, sans oser le regarder, puis arrivée au buffet, je me fis servir un jus. Je voulais me tourner vers lui et lui parler, mais je n’osais pas. J’attendais qu’il fasse le premier pas. Mais il ne le fit pas. Je me retrouvais alors avec un verre de jus dans ma main, silencieuse et hébétée, perdue et timide, sans savoir quoi faire, et sans oser bouger ou parler.
    Le serveur posa alors un regard curieux sur moi, et me demanda en français: « Il y a un problème Miss Stinson ? ». Je levais ma tête vers lui pour lui répondre quand je sentis le regard de mon voisin se poser sur moi. Ce fut comme un coup de couteau dans ma gorge. Je fus incapable de parler ou même de bouger. Le serveur fronça ses sourcils et posa sa question une nouvelle fois. Je pris mon courage à deux mains et répondit en français: « Non, il n’y a aucun problème. » Le serveur hocha de la tête, rassuré, puis s’occupa d’autre chose.
    « Stinson ? C’est donc toi la fille d’Emma ? La fameuse Lyla Stinson… »
    C’était lui. Il m’avait parlé dans un anglais parfait, d’une voix claire et douce. Je posais alors mon regard sur lui, découvrant son visage dans les moindres détails. Il me regardait avec ses beaux yeux bleus.
    Je me forçais à répondre le plus naturellement possible, rougissant tout de même un peu: « Oui, c’est moi. Mais je suis loin d’être si fameuse que cela… »
    « Ce n’est pas ce qu’on m’a dit. » me répondit-il après un court silence, un petit sourire sur le visage.
    Il avait beau être encore jeune, il est déjà très beau et attirant.
    Puis il reprit: « Je me présente, Psyché Harvey Winston. Fils de Peter James Winston et d'Audrina Cristina Jones Winston. » Il marqua une pause, m’observant avec un sourire, puis finit par dire: « Mais je t’autorise à ne retenir que mon prénom. »
    « Psyché, c’est tout de même un étrange prénom, non ? »
    « C’est ce qu’on dit en effet. »
    Notre conversation commença par là, et elle fut longue, très longue. Plus je lui parlais, plus je me sentais bien avec lui. Je découvrais avec plaisir un jeune garçon cultivé et mature pour son jeune âge. Il n’avait que 8 ans, et pourtant, il avait l’air bien plus mature que mon cousin Tom, âgé de 15 ans. Ce qui m’étonnait d’avantage, c’était son langage. Il parlait une langue soutenue que moi-même j’avais du mal à adopter. C’était très agréable à entendre, mais cela me mettait mal à l’aise avec lui.
    En y repensant plus tard, je me suis rendus compte qu’on a surtout parler de moi, de ma famille, de ma mère, de mon histoire, de mon futur, …
    Je me souviens en particulier d’une phrase qu’il m’a dit:
    « Tu as l’air triste. »
    « Hein ? »
    « Je veux dire, c’est un mariage. Un mariage, c’est un moment particulièrement heureux normalement. Mais toi, tu es loin d’avoir l’air heureuse. »
    « Je… C’est le cinquième mariage de ma mère. Si tu étais à ma place, tu comprendrais. »
    « Tu n’es pas heureuse pour ta mère alors ? »
    « Non. Je ne vois pas pourquoi je le serais. Tout ceci ne rime à rien. Ce n’est que du mensonge. C’est le début d'une fausse histoire. »
    « Comment ça ? »
    « Ma mère n’aime pas ce mec. Elle aime juste la France, l’argent, et le changement. Dans un an ou deux, elle divorcera de nouveau, et s’en trouvera un autre. S’il a de la chance, ce sera dans cinq ans, mais vus sa tête, je lui donne que trois ans. …Nan, vraiment, cette histoire est fausse. Ouais, c’est ça, c’est le début d’une fausse histoire. »
    Le début d’une fausse histoire pour ma mère et son nouveau mari. Et le début d’une vraie fausse histoire pour Psyché et moi.




    TO BE CONTINUED
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MessageSujet: Re: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeMar 10 Fév - 1:21



    Chapitre deux ; « Lui seul aura mon cœur, tu n’auras que mon corps. »
    ( citation de La Place Royale, de Pierre Corneille )

    - Psyché a 10 ans et demi, Lyla 13 -


    Notre histoire avait bien commencé. Mais j’aurais dus me douter dès le début que ça ne marcherait pas. Après tout, c’était un pur aristocrate, et je n’étais qu’une fausse bourgeoise. Je n’étais qu’une sang-mêlé issus d‘une mère singulière et d‘un père moldu que je n‘avais même pas connus. Je n’avais rien à faire avec un sang-pur aussi parfait que Psyché. Et puis… Il y avait la différence d’âge aussi.
    Mais tout ça, ce n’était que des formalités.
    J’étais entrée à Beauxbâton peu de temps après qu’on se soit mis ensemble. Et là-bas, j’avais fais la rencontre de Romain. Un sorcier français respirant la simplicité et la gentillesse. Tout le contraire de Psyché.
    J’en suis tombée amoureuse. Je sais, c’est mal. Mais si vous étiez à ma place, vous comprendriez.
    Romain était tellement simple, souriant, doux, respectueux, … Tandis qu’avec Psyché, tout était compliqué. Tout n’était qu’apparence. A chaque fois qu’on se voyait (ce qui était tout de même rare, puisqu’il vivait a Edimbourg, tandis que j’étais à Beauxbâton à étudier), c’était durant des soirées mondaines où ma mère et moi avions été invité pour une seule et bonne raison: parce que je sortais avec Psyché.
    Ce fut ainsi pendant plusieurs mois. Je sortais avec Psyché officiellement. Mais j’aimais Romain officieusement.
    A Beauxbâton, personne ne savait pour Psyché.
    Aux soirées mondaines, personne ne savait pour Romain.
    Je jouais un double jeu.
    Un jeu dangereux.

    Mine de rien, cela me pesait beaucoup. Je me sentais mal de faire ça. A Romain, comme à Psyché. Mais je savais aussi que Psyché ne se gênait pas de son côté pour s’amuser avec ses cousines. En effet, je l’avais appris de source sûr de l’une de ses cousines. Cela me dégoutait rien que d’y penser.
    Et cela se voyait.
    « Que se passe-t-il Lyla ? »
    C’était le 30 décembre au soir chez les Winston, dans leur Manoir à Edimbourg. Nous fêtions… Nous ne fêtions rien de spécial en réalité. C’était juste une soirée d’aristocrate comme une autre. Nous étions assis tout deux à la table des jeunes, côte à côte. Je n’avais pas dis un mot depuis le début du repas. Je crois que je n’avais même pas souris une seule fois depuis le début de la soirée. En vérité, je me sentais mal, et je préférais ne rien écouter. Simplement m’effacer.
    Mais Psyché me connaissait. Du moins, le croyait-il sans doute. Et il avait l’air de s’inquiéter pour moi, ce soir-là. Oui, il en avait l’air. L’était-il vraiment ? Sans doute pas.
    « Lyla ? » me murmura-t-il.
    « Quoi ? »
    « Que se passe-t-il ? »
    « Il faut qu’on parle. »
    « Bien. Je te suis tout ouïe. »
    « Seul à seul Psyché… »
    Il me regarda longuement avant d’hocher la tête, de jeter un: « Veuillez nous excuser quelques minutes… » à la tablée, puis de se lever, de me prendre la main et de me dire: « Suis-moi. »

    Et nous voilà deux tout dans la même pièce, réunis comme deux amants. Seul à seul. C’était étrange de se retrouver que tout les deux. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que ça n’avait plus été le cas. Comme un vieux couple. Oui, c’est ça. Un vieux couple. C’était exactement ce qu’on était.

    « Maintenant que nous sommes seuls, peux-tu me dire ce qu’il y a ? Tu n’a pas dis un traitre mot de toute la soirée. Qu’ai-je fais pour mériter cela ? Edward Peterson et Kyle Dixon n’ont pas arrêtés de poser le regard sur toi en attendant que tu prenne la parole. Mais non, rien. Absolument rien. J’ai crus que tu étais devenue muette tu sais ? …Alors ? Qu’as-tu donc ? Parle, je t'en prie. »
    « Ce que j’ai ? Mais tu devrais t’écouter, te regarder, et tu comprendrais ! Mets-toi à ma place Psy’ ! Je suis pas de ton monde ! Je suis pas comme toi… Et puis… Tu me dégoute. Je suis au courant tu sais. Pour toutes tes cousines. Je sais tout. »
    « …Pardon ? De quoi veux-tu parler exactement ? »
    « Oh, ne joue pas les innocents Psy ! Tu as couché avec toutes tes cousines, je le sais bien ! »
    « Qu.. Quoi ?! » Il eut un léger rire étrange, puis il reprit: « Qui t’as fais croire une chose pareille ? »
    Par Merlin, qu'il était déroutant. Obsédant. Attirant. Comment avais-je pus lui faire ça... ?
    « Je… Je le sais… c’est tout ! »
    Il reprit un visage sérieux, mais pendant quelques secondes, je vis comme de la tristesse dans ses yeux.
    « C’est Lonna, n’est-ce pas ?… »
    Oui, c’était elle.
    « …Elle me hait depuis ma naissance, et tu le sais très bien. Elle a récemment essayer de me tuer d’ailleurs… »
    C’est vrai qu’elle le détestait, mais il y avait de quoi. Psyché était tellement… Tellement difficile à décrire. Au fond, je ne connaissais pas grand-chose de lui. Il avait déjà un orgueil plus gros que la norme à cette époque. Il attirait le regard, de filles comme de garçons. Il était si jeune à l’extérieur, mais si mature dans le fond. Si mystérieux, si étrange, si énigmatique, si différent…
    « …Tu m’écoute Lyla ? »
    Non, j’étais partit dans mes pensées. Loin, très loin. Je me voyais avec Romain.
    « Je… Je suis amoureuse d’un autre Psyché. »
    « …Pardon ? »
    « Je suis désolée, crois-moi… Je voulais te le dire plus tôt, mais… »
    « Qui est-ce ? »
    « Il s’appelle Romain, c’est un français qui est avec moi à Beauxbâton et… »
    « Tais-toi. Je ne veux pas en savoir d’avantage. »
    Sa voix était devenue froide et dure. Il se dirigeait vers la porte quand je voulus ajouter quelque chose, mais il s’arrêta et sans se tourner, ajouta:
    « Va te jouer d’un autre avec tes railleries »
    ( citation de La Place Royale, de P. Corneille )
    Il allait pour ouvrir la porte quand je me sentis courir jusqu’à lui pour l’en empêcher. Ce que je faisais ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je m’entendis dire:
    « Psyché, s’il-te plait, ne pars pas… »
    « Qu’est-ce qui m’en empêcherait ? »
    « On ne peut pas mettre fin à notre histoire comme ça… Pas maintenant… Personne ne comprendrait… Et cela gâcherait la fin de la soirée… »
    « Que propose-tu ? »
    « Qu’on reste ensemble encore quelques mois. Pour faire bonne figure et bonne impression. Jusqu’à ton entrée à Poudlard… Romain aurait mon cœur, tu aurais mon corps… »
    « Je ne veux même plus te regarder, alors te toucher, n’en parlons même pas. »
    Il sortit, puis ce fut tout. C’est là que notre histoire c’est arrêté.
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MessageSujet: Re: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:52



    Chapitre trois ; « Et je l’aimais… Je t’assure, je l’aimais. »

    - fin décembre -
    - Psyché est en 2ème année, Luthina en 1ère -



    Il devait être deux heures et quelques du matin. Peut-être plus. Peut-être moins. Après tout, ça n’avait pas de réelle importance. La nuit était fraiche et les étoiles brillaient de milles feux dans le ciel sombre où la lune n’était pas de sortie. C’était un magnifique spectacle, mais le seul qui pouvait s’y intéressé n’y faisait même pas attention. En effet, assis contre un mur au sommet de l’une des nombreuses tour de Poudlard, recroquevillé sur lui-même, un jeune garçon se trouvait là depuis un peu plus d’une heure, une bouteille d‘alcool moldu vide à côté de lui, et une deuxième déjà entamé. Impossible de dormir. Impossible d’être tranquille. Impossible d’oublier. Elle le hantait. Lyla. Cette jeune sorcière brune qu’il avait tant aimé…

    « Psyché… »

    Comme une apparition en pleine nuit, une douce voix familière vint sortir Psyché de ses pensées. Il leva doucement le regard, le posant sur la jeune Serdaigle qui venait d’apparaître à ses côtés. Il ne l’avait même pas entendus venir tellement il était préoccupé dans ses pensées.
    Luthina. Certainement sa seule véritable amie à Poudlard. Il avait fais sa connaissance il y a quelques semaines déjà. Rapidement, ils étaient devenus très proche.

    « Que se passe-t-il Psyché ? …Tu peux m’en parler tu sais. »

    Il y eut un long silence pendant lequel Psyché réfléchissait. Luthina en profita pour s’asseoir aux côtés du jeune homme, tout en prenant bien soin d‘éloigner les bouteilles d‘alcool de Psyché.

    « Ca reste entre nous, alors ? »
    « Promis. »
    « Bien. » Psyché posa alors pour la première fois de la nuit son regard sur les étoiles, puis il reprit la parole doucement, sur le ton de la confession. Luthina posa quant à elle son regard sur Psyché, prête à l’écouter toute la nuit s’il le fallait. C’était loin d’être le Psyché plein d’orgueil que l’on voyait le jour.

    « Aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai été amoureux. » Il marqua une courte pause, puis reprit. « Elle s’appelait Lyla. On s’était rencontré à un mariage, en France, alors que je n’avais que 8 ans et demi, et elle 11ans. Dès le début le courant était passé entre nous. Elle m’attirait, et c’était réciproque. Malgré mon jeune âge, je suis rapidement devenus amoureux d’elle. J’étais loin d’être ce que je suis aujourd’hui. J’étais encore pur et innocent. C’était la première fille qui m’intéressait autant. Ma première tout simplement. Mais elle… » Il fit une pause malgré lui, incapable de finir sa phrase. « Elle… ne m’aimait pas. Elle s’est jouée de moi. Elle m’a trompée. Pendant tout ce temps… Je lui écrivais des lettres, je faisais tout pour la voir le plus souvent possible, alors qu’elle n’avait d’yeux que pour un autre. Elle n’est restée avec moi que pour l’argent et les relations. Et je l’aimais… Je t’assure, je l’aimais… » Il voulut prendre la bouteille d’alcool, mais Luthina l’en empêcha.

    « Ce n’est pas la solution Psyché. Vraiment pas. »

    Psyché abandonna l’idée de boire, puis soupira longuement, avant de faire apparaître un étrange sourire sur ses lèvres.

    « C’est de sa faute. Je ne serais sans doute pas ainsi aujourd’hui si elle ne m’avait pas accusé d’être un libertin incestueux. »
    « Comment ça ? »
    « Elle pensait que j’avais fais passé toutes mes cousines dans mon lit, alors que c’était loin d’être le cas à cette époque. Je n’avais que 10ans et demi… Comment a-t-elle pus croire un mensonge pareil ? Je lui étais fidèle. Et je l’aimais… Tellement… »

    Il y eut un silence, puis Luthina prit la parole.

    « Il faut que tu l’oublie Psyché. »

    De nouveau, un silence. Ce fut un long silence, profond en réflexions et méditations. A l’intérieur de lui-même, Psyché ne voulait pas oublié Lyla. Il ne pouvait pas.

    « Je sais, mais… »
    « Il n’y a pas de mais qui tienne Psyché. Oublie-la, elle ne te mérite pas. »
    « Si elle me voyait aujourd’hui… »
    « …Elle se sentirait mal d’avoir été aussi stupide par le passé en laissant partir un garçon comme toi. »

    Un léger sourire apparut alors sur les lèvres de Psyché. Un nouveau long silence s’installa entre eux deux. Puis, au bout de quelques minutes passés l’un à côté de l’autre à regarder les étoiles, Psyché reprit la parole.

    « Luthina ? »
    « Oui ? »
    « Merci. »
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Psyché H. Winston
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MessageSujet: Re: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeJeu 12 Fév - 2:57




    Chapitre quatre ; « Vous ne me connaissez pas. »


    « Tu oublie ? »
    « Pardon ? »
    « Quand quelqu’un boit autant, généralement, c’est parce qu’il veut oublier… »

    C’était un soir d’été, lors d’une fête d’anniversaire d’une jeune sorcière aristocrate. Enfin, il était difficile d’appeler cela une fête. Cela ressemblait plus à un bal d’aristo’ qu’autre chose. Psyché y avait été invité sans savoir vraiment pourquoi. Sans doute parce que son nom était connus ? En tout cas, s’il connaissait la fille qui l’avait invité, il ne s’en souvenait plus.
    La fête se déroulait au rez de chaussé d’un magnifique manoir, bien plus beau que celui qu'habitait Psyché, bien plus grand aussi. La grande salle où tout le monde dansait était pleine à craquer. Mais Psyché ne s’y trouvait pas. Oh, il y avait été faire un tour. Il n’avait vus aucun visage familier. Et même s’il en avait vus, cela n’aurait rien changer, Psyché n’aurait jamais dus venir ici. Il n’avait pas la tête à faire la fête.

    « Oublier. Cela paraît tellement simple quand on y pense. »
    « …Mais ça ne l’est pas. »

    Psyché se trouvait sur la terrasse donnant aux jardins. Il y était depuis quelques minutes déjà. Une bouteille de whisky pur feu dans la main, il avait décidé de ne pas y aller doucement. Après tout, cette femme avait raison. Il cherchait à oublier.

    « Que cherche-tu à oublier jeune inconnu ? »
    « Ce que je cherche à oublier ? … »

    Lyla. Ce qu’il était devenus. Son père qui cherchait à le fiancer de force. Lyla. Ses vacances qui furent loin d’être intéressantes. Sa mère qui ne faisait rien, regardant simplement en silence. Lyla. La douleur qu’il avait au cœur, au corps.

    « …Tu n’es pas obliger de répondre. »

    La jeune femme eut un sourire sincère, puis prit la bouteille de whisky dans ses mains. Psyché voulut la reprendre, mais elle l’en empêcha, se mettant en avant, la bouteille derrière elle. Le beau brun s’approcha de la femme sans hésitation, mais arrêta son visage à quelques centimètres de celui de la femme.

    « Tu as peut-être l’air d’un homme, mais tu n’en ai pas un. »
    « Vous ne me connaissez pas. »
    « Non, mais je sais que tu devrais arrêter de boire. »
    « Au contraire, je ne fais que commencer… »
    « L’alcool n’a jamais été une solution. »
    « Je sais bien mieux que vous ce qui est une solution pour moi, merci. »

    Sur ses mots, Psyché embrassa la jeune femme sans aucune gène, cherchant à la surprendre. Finalement, avec un bon jeu de mains et de langue, il réussit à récupérer sa bouteille. Ceci fait, il se décolla doucement de la jeune femme. Cette dernière le regardait avec des yeux déçus.

    « Pense-tu réellement pouvoir régler tout tes problèmes ainsi ? Par l’alcool et la débauche ? »
    « Je suis un libertin. Tout le monde sait ça. »
    « Et pourquoi donc as-tu décidé de l’être ? Parce que tu es beau ? »
    « Cela ne regarde que moi. »
    « En as-tu déjà parler à quelqu’un au moins ? C’est en parlant qu’on… »
    « Je bois, je couche, j’embrasse, et je me drogue aussi de temps à autre. Si vous avez un problème avec ça, partez, je ne vous retiens pas. »
    « J’étais comme toi tu sais. Avant, j’étais pareille... »
    « Qu’est-ce que j’en ai à faire ? »
    « …J’avais été blessée par un garçon à l’âge de 13 ans, qui m’avait accusé de lui être infidèle, alors que c’était exactement l’inverse. Je l’aimais, mais lui non… »


    Que racontait-elle ? Pourquoi son histoire ressemblait autant à celle de Psyché ?

    « …Alors pour me venger, je suis devenue celle qu’il m’avait accusée d’être. C’était une vengeance envers lui. Mais il n’en avait rien a faire. Cela ne l’affecta pas le moins de monde. Et moi, je devins la pire débauchée de tout Poudlard en seulement quelques années. Lui, cela ne lui fit rien. Moi, ça m’a détruite. A petit feu, je me détruisais de l’intérieur. Je jouais avec le feu. Jusqu’à… Jusqu’à ce que je sois virée de Poudlard… »

    Psyché écouta la femme raconter son histoire. Plus il l’écoutait, plus il se sentait mal. Mal au ventre, au crâne, au cœur, au corps tout entier. Comme une envie de vomir. Vomir tout ce qu’il avait bus. Vomir tout ce qu’il avait fait et vécus. Recracher toutes ces années de débauches. Pour recommencer. En mieux. Oui, il regrettait. Oui, il avait fait ça pour se venger. Oui, ça n’avait pas marché. Oui, ça le détruisait. Oui, il jouait un jeu dangereux. Mais que pouvait-il y faire ? C’était un cercle vicieux dans lequel Psyché était entré de lui-même. Il ne pouvait plus en sortir ? Eh bien soit. Il n’en sortirait pas. Il se verrait virer de Poudlard ? Eh bien soit. Si cela devait arriver, que cela arrive. Mais il y avait peu de chance pour qu’on ne veuille plus de lui à Poudlard. Très peu de chance. C’était un bon élève. Un très bon élève. Un élève parfait, un gentleman, un aristocrate… Mais, certes, un libertin. Et quoi ? Tout le monde ne l’aimait pas, c’est vrai, et après ? Il avait sa propre vision de l’amour et du romantisme, et alors ? Qu’on lui en veuille, il n’en a que faire. Qu’on le déteste ou qu’on l’aime, cela ne change rien pour lui. Il continuera ainsi tant qu’il l’aura décidé. Et il n’avait pas encore décidé de changer quoi que ce soit pour l’instant. Il était très bien comme ça.
    …Non. Il ne fallait pas se voiler la face. Psyché n’allait pas bien. Psyché n’était pas bien. Mais il était comme ça. Depuis toujours. Il ne montrait pas son vrai visage aux autres. Ou très peu. Trop peu. On ne savait que peu de choses de lui, car il ne montrait que ce qu’il voulait. Mystérieux et énigmatique. Il cachait ses sentiments, son passé, ses secrets, et surtout son vrai visage. Parce que si les gens voyait le vrai Psyché, on le trahirait à nouveau, on se jouerait de lui encore et encore. Comme l’avait fait Lyla. Alors il ne voulait pas. Il préférait se détruire lui-même, plutôt qu’être détruit par un autre. Il était son propre assassin. Son meurtrier.
    Il n’était qu’un visage. Un masque. Un symbole. Parce qu’au fond de lui, derrière ce masque, il n’y avait rien d’intéressant. Simplement un lâche et peureux jeune homme. Car il était peureux. Lâche aussi. C’était pour lui ses pires défauts. Mais, en réalité, il ne l’était pas tant que cela. En apparence, Psyché était un beau jeune homme orgueilleux, libertin et beau parleur, alors qu’au fond, il n’était pas comme ça. En vérité, et bien que cela soit très dur à croire, Psyché n’avait pas confiance en lui. Pas assez pour tomber amoureux de nouveau. Pas assez pour se croire capable d’être fidèle.
    On l’aime ou on le déteste. Parfois même les deux. Parce qu’il peut être un parfait gentleman sachant se comporter comme il se doit, s’exprimant avec une belle langue. Parce qu’il reste tout de même un libertin avec beaucoup de dédain et d’orgueil envers les autres. Et parce qu’après tout, il reste un bon conseiller concernant les filles, possédant un franc-parler digne d’un élève de Serpentard [ Bien qu’il n’en soit pas un x) ]. Parce qu’il n’hésite pas à exprimer haut et fort ce que les autres préfèrent murmurer, on aime parler avec lui, débattre parfois, discuter simplement le reste du temps. Parce que c’est un joueur, s’avérant être un très bon adversaire aux jeux de cartes ainsi qu’aux échecs. Parce que c’est un élève studieux, passant le plus clair de son temps à la Bibliothèque, aimant énormément la littérature moldue des siècles derniers. Quand il n’est pas avec une fille, il travaille, lit, s’instruit, se cultive. Curieux, il aime découvrir et apprendre de nouvelles choses.
    Psyché est également connu pour son physique avantageux. Brun aux yeux bleus. Un corps et un visage sculptés à la perfection, on croirait un dieu de la mythologie grecque. Il attire le regard de toutes ces demoiselles qu’il croise. Il obsède tant son charme est grand. Rares sont les femmes qui ne lui reconnaissance pas du charme. Rares aussi sont les demoiselles de Poudlard qui ne sont pas passé dans son lit . . .


    F I N <33
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Luthina A. Leviathas
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MessageSujet: Re: « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W   « Je me procure un mal pour en éviter mille » - Pysché W Icon_minitimeJeu 12 Fév - 3:13


    && le Choixpeau Magique eut un instant de réflexion, posé sur la tête du jeune Winston. Il aurait très bien aller dans deux maisons...

          « Serdaigle »


    Bienvenue à toi && Bon jeu.
    Elle est très bien ta fiche =o
    Tu peux d'ores et déjà commencer à poster,
    chercher tes liens et tout ce qui concerne ton personnage.
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