Luthina A. Leviathas
Ravenclaw
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Pseudonyme : Tif
Patronus : Un Fennec
Date d'inscription : 29/12/2008
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 | Sujet: Luthina's Owl ...  Sam 17 Jan - 14:54 | |
| A proprement parler, Luthina ne possède pas de Hibou puisque son compagnon animal est son Demiguise. Cependant, elle se sert d'une chouette de l'Ecole, et très souvent la même. Elle n'a pas de nom, du moins, pas à la connaissance de la jeune fille, mais les deux se reconnaissent et cette petite chouette au regard vert se dirige toujours vers elle dès qu'elle aperçoit la Serdaigle...
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Dernière édition par Luthina A. Leviathas le Dim 15 Fév - 1:55, édité 1 fois | |
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Tyler Carlson
Slytherin
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Pseudonyme : Fay
Patronus : Loup de l'Arctique
Date d'inscription : 03/01/2009
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| | Sujet: Re: Luthina's Owl ... Dim 15 Fév - 1:34 | |
| Le 9 Octobre. A Luthina ;
Aux lendemains glorieux des clairons de notre complicité éteinte, je gratte ma plume sur le papier à l'en griffonner comme un bourreau. Me vengant alors sur ce parchemin pour toutes les blessures infligées à mon coeur. Quelques mots qui ne s'échappent jamais de mes lèvres et que pourtant je couche sur le papier, pour me libérer d'un poids qui me tiraille depuis bien trop longtemps. De tes yeux à tes lèvres, de tes sourires à tes rires, je sens ton vide et ton absence qui me lance des coups terribles et lents à ma gorge et à mes yeux. Aucune larme, car c'est le froid, bien sûr, qui me rend malheureux. Comment teindre les mots de sentiments, lorsque ces derniers sont trop forts pour y trouver parole, moi qui a toujours su charmer par mes dires mais qui n'a jamais su trouver les bons le moment venu. Je n'ai guère été assez éloquent ce jour là ; te quitter pour te protéger, mais j'ai omis alors de te dire que mon coeur saignerait un peu plus de te voir si loin. Un sacrifice qui me tenaille, comme une lame affûtée en pleine poitrine, chaque fois que je te regarde, chaque fois que ton parfum léger hante les couloirs, chaque fois que je t'évite. Et la jalousie m'étreinds lorsque je te vois avec ces autres. On ne s'aperçoit de la valeur d'une chose que lorsqu'on la perd. Tu m'étais déjà précieuse, tu m'en deviens indispensable. L'oxygène dont je dois alors me priver, mon addiction que je dois pallier par d'autres. Mais sache qu'en ce jour si je ne veux plus te croiser, c'est seulement pour t'épargner le terrible mal que je suis et que je serai toujours. L'on ne force pas un ange à froisser ses draps, pas plus qu'on ne l'invite à côtoyer le diable. Tu te dénatures, à mes côtés. Pourtant cette décision que j'ai prise pour ton bien me laisse mourir chaque jour à petit feu.
Je pense à toi, je pense à toi... Dans des effluves de sentiments que je ne connais pas. Et c'est dans cette nuit sans toi, que vociférant je t'impose ce désir honteux ; te revenir simplement pour quelques temps. Une heure, une minute, une seconde, qu'importe tant que je te sens près de moi. N'a-t-on jamais été si loin de l'autre aussi longtemps ? Je ne veux pas ta tristesse, je veux seulement te confier les mots qui hantent mon coeur de pierre et mon âme durcie, qui si de mes lèvres se font arrogants ne sont plus qu'exaltation sur le papier. Et chaque jour un peu plus, je ne sais guère plus que penser. L'appétit me manque, le sommeil ne m'accueille plus, et chaque nuit blanche est un peu plus encline à me faire goûter à mes amers regrets. Je t'ai laissée, pour ton bien, mais je cogne mon front contre toutes les parois, tant j'ai de peine, de ne pouvoir ce soir, juste un peu, te voir sourire. De mon corps qui n'a pas su te dire adieu, j'aurai du savoir que tu ne voulais pas de moi lors de cette nuit fatidique, Luthina. Je n'en peux plus de t'imaginer au creux des bras de ces autres, si cela ne tenait qu'à moi malgré tout je te dirai : viens contre moi. Mais il n'en sera rien, si le sacrifice de notre amitié sert à te faire revivre, alors je soufflerai sur les cendres de nos défunts instants, pour que tu n'aies plus affaire à moi. J'aurai aimé avoir quelques unes de tes nouvelles par quelques missives qui porteraient ton parfum, néanmoins je ne veux pas de réponse.
Cette lettre ne t'est destinée que pour que tu saches, à quel point il m'a été difficile de me séparer de toi, et que je ne t'oublie pas. Cependant, je reste encore et toujours sur ma décision. Eternel bourreau que je suis, même envers moi-même.
Bien à toi , Tyler. | |
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